Monde de pauvreté et de lumière : les « Petits Blancs » dans la colonie du Sénégal
Selon le mot d'Albert Memmi, « on rejoint la colonie parce que les situations y sont assurées, les traitements élevés, les carrières plus rapides et les affaires plus fructueuses1. » Pourtant, certains Européens se sont retrouvés dans les marges sociales et géographiques de l'empire. C'est qu'ils étaient partis sans protecteurs, sans projet précis. Ils ont ainsi constitué le groupe des « petits colonisateurs ». Or, dans un territoire qui n'a jamais été une colonie de peuplement, le Sénégal, je propose de réaliser une histoire culturelle et sociale des Européen-e-s indigent-e-s des années 1910 aux années 1940. Cette recherche s’articule donc autour du désir de chercher, à partir des multiples traces qui ont été laissées, les espoirs et les défaites des petits colonisateurs qui étaient partis au Sénégal, dans l'espoir de trouver, dans l'exotique et le lointain le remède à la pauvreté qui les accablait en métropole.
Ce projet prend pour cadre une colonie, le Sénégal, ou les Européen-ne-s, sont essentiellement localisé-e-s dans les ports de Dakar et de Saint-Louis, avec tout ce que suppose d'original l'organisation d'une société de port. La présence des « Petits Blancs » au Sénégal montre que le groupe des Européens fut plus complexe que ne le laissaient entendre les textes théoriques et officiels produits par la colonisation. L'expression « d'Européen » indigent est ici choisie et préférée à celle de « Français blanc » afin de ne pas limiter l'étude aux Français de métropole. Je chercherai à décrire la diversité des situations qui se cachent derrière cette dénomination, car les expériences ont en réalité été très complexes. Depuis le passager clandestin jusqu'au couple de colonisateurs appauvris, les indigents - terme qui renvoie aux personnes, hommes ou femmes qui vivaient grâce aux secours publics ou privés et ne pouvaient survivre sans assistance – n'ont jamais constitué un groupe d'intérêt commun, ni un groupe sociologique homogène capable de défendre des droits spécifiques. Pour commencer, je tenterai donc de décrire la diversité des expériences de précarité européenne dans la colonie. De nouvelles recherches ont en effet démontré que la cohérence de la puissance coloniale a été surestimée. D'où l'importance de revenir sur la complexité de la société coloniale, objet descolonial studies.
La dimension sociale et culturelle sera privilégiée. Je souhaite dresser le tableau de vie de ces Européens d'une part en migration,d'autre part sur place, en interrogeant leur vécu dans la colonie. J'analyserai les circulations de ces individus, c'est-à-dire les conditions de leur départ, apparemment libre, mais aussi de leur retour en métropole, qui fut souvent un rapatriement d'urgence financé par le gouvernement colonial ou métropolitain. J'analyserai les conditions de vie sur place, dans un contexte où les indigents européens ont été progressivement identifiés et surveillés dans l'empire, à travers l'invention d'un passeport particulier les concernant. Je me demanderai comment l'on devient indigent dans ce contexte et comment on le demeure. Il s'agira de pouvoir mesurer la place du sous bassement économique de la domination en contexte colonial sans se référer seulement à l'étude des discours coloniaux, mais en interrogeant des pratiques, du vécu. Je chercherai parallèlement à définir la spécificité du traitement politique de l'indigence et son efficacité. Si la présence des « Petits-Blancs » a été véritablement problématique en Afrique du Sud2, dans quelle mesure leur présence a-t-elle été un problème politique en AOF ? Comment la paupérisation dans la colonie incita-t-elle les administrations coloniales à organiser une certaine politique sociale dans l'empire ?
Cette étude commence dans les années 1910 et se prolonge jusqu'à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Le cadre géographique est constitué par le Sénégal, une colonie de la France qui appartenait à l'Afrique Occidentale Française, une structure administrative créée pour gérer la colonie à la fin du XIXème siècle. En effet, en 1897 un décret vint organiser le rapatriement des Européens indigents dans l'Empire Français, mais la paupérisation de l'empire ne devint un véritable problème politique qu'à partir des années 1910. On observe la mise en place d'une législation spécifique, dont il faudra retracer l'évolution. La Première Guerre mondiale, inclue dans l'étude, amplifia la paupérisation de la colonie. Malgré la démocratisation du départ vers la colonie après 1918, le pouvoir colonial maintint une politique migratoire sélective et répressive envers les Français pauvres et sans emploi que l'administration tentait de rapatrier. Le contexte économique fut aussi celui d'un passage du libéralisme économique à de nouvelles formes de protectionnisme. La crise économique des années 1930 contribua en effet à rigidifier les frontières extérieures, à contrôler l'immigration économique, à protéger l'emploi européen dans la colonie. Elle fit exploser le nombre des Européens pauvres, si bien que dans ce contexte, les politiques migratoires et sociales à destination des Européens indigents se recomposèrent. En 1939, la Seconde Guerre mondiale modifia les conditions du départ des Européens vers les colonies et, par là même, la gestion des flux migratoires les concernant.
L'expression « Petits Blancs », dont l'équivalent en anglais est « white poors » désigne une catégorie sociale produite par la colonisation, mais profondément subversive et dérangeante, car elle remet en cause la hiérarchie sur laquelle repose la domination coloniale3. Cette question sera au centre de ma recherche : comment les « Petits Blancs », blancs comme l'élite coloniale mais n'ayant ni son capital social ni son capital culturel, ont-il pu vivre dans un univers caractérisé par la réinvention quotidienne de la différenceentre colonisateurs et colonisés ? Soupçonnés de ternir l'image de la métropole, ils entretenaient des rapports ambivalents avec le reste de la société. La société des « Petits Blancs » a été analysée dans certains espaces coloniaux mais seulement dans le cadre de colonies à sucre ou de colonies de peuplement4. La priorité a été donnée à l'Algérie coloniale, avec notamment les travaux fondateurs de Charles-Robert Ageron. D'autres analyses, comme celle d'Alexandre Bourquin5, se sont centrées sur l'histoire des « Petits Blancs » de la Réunion.
Par conséquent, cette recherche souhaite combler un vide historiographique dans la mesure où une histoire sociale et politique de l'indigence des Européens aux colonies n'a jamais été étudiée dans le contexte d'une colonie qui a toujours souffert de sous représentation européenne. A propos du Sénégal colonial, seule la thèse de Rita Cruise O'Brien6 s'est approchée de ce sujet pour la période 1945-1960. L'historien y étudie en particulier les caricatures coloniales accusant ce phénomène.
Ce manque d'étude peut s'expliquer de deux façons. Il tient d'une part au statut même du territoire de l'AOF qui n'a jamais été une colonie de peuplement et qui a toujours souffert de sous représentation européenne. Dans ce cadre, s'interroger sur la régulation des flux d'Européens entre métropole et AOF peut paraitre secondaire. D'autre part, ce silence historiographique s'explique par la volonté d'écrire d'abord l'histoire des dominés dans le contexte de l'immédiat post-indépendance. Ainsi, les « Subaltern studies » sont à l'origine d'une histoire sociale qui s'attache à étudier certains types d'acteurs oubliés jusqu'alors par les études coloniales en prenant pour postulat la capacité des individus à résister, à réagencer certains rapports de domination (la notion d'agency est alors développée).L'intérêt pour les « Petits Blancs » est emblématique du renouvellement des études menées sur le monde des marges. Ce projet s'inspire de ces questionnements, car il cherchera à comprendre la capacité de « résistance » et d'adaptation des individus indigents dans la colonie. Ce projet s'inscrit aussi dans d'une historiographie anglosaxonne, proche de l'anthropologie historique, qui place la notion de contact, de frontière et de limite au centre de ses études. Je chercherai dans ce cadre à interroger la spécificité de la mobilité en contexte colonial. Je souhaite poser la question du quadrillage de l'espace urbain, de la surveillance des mobilités spatiales et des contacts entre les européens indigentes et le reste de la population européenne et colonisée. De plus, s'intéresser aux femmes indigentes permettra de d'apporter une vision nuancée des réagencements des structures de genre dans la colonie. La limitation qui a encadré l'arrivée des femmes indigentes aux colonies était doublement problématique du fait de leur identité sociale et sexuelle. Comme l'a expliqué A.L. Stoler, l'idée selon laquelle l'arrivée des femmes européennes aux colonies aurait contribué sur place à rigidifier les frontières raciales est à requestionner. Par cette étude, je souhaite en effet montrer qu'il est inutile de simplifier la réalité coloniale, tant celle-ci fut nuancée et paradoxale. A titre d'exemple, je m'attarderai au statut des veuves de guerre. Vulnérables, certaines ont tenté malgré tout de créer le substitut d'un apparat bourgeois qui était supposé correspondre à leur statut d'Européennes. C'est donc dans l'ambiguïté, les contradictions et les antagonismes que cette histoire des Petits-Blancs peut s'écrire. Quelles furent les conditions de vie des veuves de guerre mais aussi des femmes seules pendant les temps de guerre dans la colonie ? Comment la solitude des femmes mêlée aux difficultés financières est-elle expérimentée et concrètement gérée ? Y a-t-il une différence entre l'expérience masculine et l'expérience féminine de la précarité blanche dans la colonie? Les femmes indigentes étrangères ont-elles eu plus de difficulté à survivre dans la colonie que les autres femmes ? Telles sont les questions que je propose de poser dans le but de construire une histoire sociale qui n'exclut ni les sensibilités, ni la complexité du vécu. Pour y répondre, il est nécessaire de chercher à conserver la diversité des expériences d'indigence dans la colonie, en cherchant à comprendre ce que l'étude de genre apporte à la problématique générale de l'étude. En effet, depuis la danseuse prostituée jusqu'à la veuve bourgeoise, les nouvelles indigentes n'ont pas eu toutes recours aux mêmes stratégies pour survivre dans un univers caractérisé par une grande concurrence avec l'emploi indigène. C'est en effet l'emploi qui pose problème aux Petits-Blancs dans la colonie.
Afin d'étudier les conséquences sociales de la réalité économique de la colonie, je chercherai à raconter, en adoptant les méthodes propres à la micro-histoire, des parcours de vie. D'un côté, je privilégierai ces récits de vie, de l'autre je considèrerai la façon dont ils s'insèrent dans une histoire connectée. Je chercherai à décrire la façon concrète dont les individus ont circulé à différentes échelles. L'étude des dossiers de rapatriements montre que les Européens rapatriés pour indigence connurent des trajectoires différentes les uns des autres. Ces dossiers donnent une idée des conditions du départ et du retour de certains Européens qui avaient expérimenté la précarité pour un temps plus ou moins long.
En effet, la plupart des rapatriés furent des Français, trentenaires et souvent célibataires, qui partirent seuls pour s'assurer une réserve d'avenir alors qu'ils expérimentaient en métropole une précarité nouvelle, que celle-ci soit liée a leur situation de célibat ou a l'instabilité de leur emploi. Ouvriers, lingères, blanchisseuses, maçons, bouchers, tous espéraient améliorer la situation économique que la métropole leur avait refusée. L'absence de protection sociale les fragilisèrent. Après avoir passé plusieurs mois voire plusieurs années dans la colonie, ils firent alors le voyage en sens inverse depuis Dakar jusqu'a Marseille, Bordeaux ou Le Havre. S'y mêlèrent clandestins, prostituées, mais aussi hommes et femmes qui avaient connu la prospérité pour un temps, comme ces veuves qui furent nombreuses, après la Grande Guerre, a se mêler aux petits entrepreneurs de la colonie qui retournaient en métropole faute d'argent. Le phénomène de migration forcée et de traite des blanches vers l'Argentine au début du XXème siècle ne sera pas exclut de cette étude. En effet, ces Européennes souvent mineures qui furent « recrutées » à Paris transitèrent la plupart du temps à Dakar avant de rejoindre l'Amérique latine où elles allaient devenir prostituées. Je prendrai en considération la courte présence de ces femmes souvent seules dans la colonie, car elles inquiétaient les autorités coloniales et étaient considérées comme des « indigentes ». Je n'oublierai pas la question des enfants des indigents présents dans la colonie. Comment ces derniers ont-ils ressenti les rapports de domination dans la colonie ? Par exemple, les territoires de jeux ont-ils été partagés avec les enfants des colonisés ? Tout comme les enfants des couples métis, les enfants des Blancs pauvres posent un problème spécifique à l'administration coloniale. Considérés comme de possibles futurs contestataires de l'ordre colonial, dans les années 1930, les autorités coloniales leur accorde une attention particulière et commencent à penser la mise en place de secours spécifiques à leur égard.Ce travail tentera de comprendre le quotidien de ces Européens dans la colonie. Quels lieux ont-ils fréquentés ? Par exemple, où allaient accoucher les femmes européennes indigentes dans la colonie ? Quels furent leurs loisirs ? Quel type d'habitat ont-ils adopté ?
Une partie de ce travail cherchera à exhumer la réalité sociale des « petits métiers » dans la colonie, souvent plus précaires. Comment les Européens qui n'étaient pas membre de l'élite coloniale ont-il vécu dans la colonie ? Ont-il eu des pratiques culturelles et sociales différentes et inédites ? Des réseaux européens et féminins de Blancs pauvres ont-ils vu le jour ? Quelles associations ont tenté d'aider ces Européens démunis, et dans quel but ?
Les sources disponibles pour réaliser cette recherches sont de deux types : 1) les sources d'archives, 2) les sources imprimées. Premièrement, les archives nécessaires au traitement de ce sujet sont essentiellement disponibles à Dakar, aux Archives Nationales du Sénégal7 et sont très bien conservées. Des lettres de demande de rapatriement, rédigées de la main d'Européens indigents ont pu être retrouvées. Les cartons les plus intéressants qui nous ont amené à la construction d'un tel sujet sont en effet des dossiers de rapatriements d'indigents répertoriés dans la série H du Sénégal colonial jusqu'en 1932, puis dans la série 21G jusqu'en 19408. Ces dossiers sont toujours composés : 1° d'une demande du pétitionnaire indigent pour rentrer dans son pays d'origine sous forme d'une lettre adressée au gouverneur général le plus souvent 2° d'un certificat d'indigence et de résidence 3° d'un certificat d'identité et de bonnes mœurs 4° d'une enquête de police visant à vérifier les dires du demandeur 5° d'une prise décision du gouvernement général ou métropolitain accordant ou refusant le rapatriement en métropole. Mêler micro-histoire et analyse quantitative sera la seule façon pour nous de ne pas fermer la grille d'interprétation de ces ego-documents. Pour la période 1910-1932, on peut estimer à 1500 environ le nombre de cas observés, ce qui constitue déjà une matière conséquente pour l'établissement d'une base de données. Pour la période allant de 1932 à 1940, l'ampleur du fonds n'a pas pu être évalué à ce jour.
Afin d'exploiter la variété de ce type de source, je propose tout d'abord de croiser approche quantitative et qualitative. A partir des lettres de rapatriement et des informations récoltées, la méthode d'analyse sera tout d'abord fondée sur l'établissement d'une base de donnée. Les méthodes d'analyse statistique développées par l'histoire sociale seront privilégiées. Par ailleurs, j'opèrerai une sélection qualitative : aussi certains documents issus des dossiers de rapatriement peuvent être privilégiés pour la granularité qu'ils offrent dans l'expression et la narration du vécu de l'indigence européenne. Ces lettres adressées au Gouverneur général sont de fait, particulièrement précieuses puisqu'elles nous font lire, chose rare en histoire, la perception personnelle des individus sur leur situation. Il devient possible alors de retranscrire, par leurs souffles, l’histoire des Européens indigents. Ces lettres constituent autant de petites autobiographies. Mais il reste que la prudence est de mise tant la séduction peut être à l'oeuvre pour se faire rapatrier à tout prix. Chacune de ces lettre se présente dès lors comme une narration dont il nous faut examiner le contenu mais aussi la forme de l'énonciation. Les dossiers de rapatriement ont un biais : ils ne permettent d'établir la vie et les trajectoires des indigents qu'à partir des traces qu'ont laissées ceux qui ont effectué une demande auprès du gouvernement colonial pour se faire rapatrier. Aussi, les dossiers personnels de rapatriement seront complétés par une analyse des dossiers de la série H du Sénégal colonial, qui relèvent de la gestion de l'assistance publique9. Ces dossiers sont composés de demandes de secours formulées par des « Français en situation difficile dans la colonie du Sénégal. » Les lettres et enquêtes de police retrouvées dans ces dossiers laissent à l'historien la possibilité de reconstituer le parcours complet de certains émigrants et d'établir un suivi de trajectoire tant géographique - depuis le départ de métropole jusqu'au retour à et à la vie sur place – que sociale.
C'est pourquoi, je propose de travailler sur la construction de visuels : la cartographie numérique aidera à visualiser à l'échelle de la ville comme à l'échelle de l'empire ces parcours de vie choisis pour leur originalité ou au contraire pour leur représentativité. La géolocalisation réalisée à partir des adresses retrouvées dans les fiches de police me permettra de situer les individus indigents européens dans l'espace urbain, d'étudier leurs mobilités et les lieux qu'ils occupaient dans les villes coloniales.
Enfin, le second type de document disponible sont des sources imprimées. Les publications sont nombreuses. Les textes juridiques sont un appui essentiel. Certains sont conservés dans les Annexes des Archives nationales du Sénégal, dans la série F. Procédures et circulaires ont encadré l'arrivée et le débarquement des Européens dans la colonie et sont à l'origine de la création d'un passeport au débarquement des indigents européens. D'autres séries (D, P) moins volumineuses conservent des textes relatifs à l'immigration européenne10. Par ailleurs, les documents édités par le Gouvernement général d'AOF ont donné lieu à un certain nombre d’ouvrages officiels, dont le Bulletin officiel du Ministère des colonies conservé dans le Journal officiel de l'AOF11. Des textes théoriques s'intéressant à la migration des Européens en métropole et à leur régulation permettent d'établir une comparaison entre la vision utopique qui était formulée par les théoriciens et la réalité de la situation coloniale. Médecins12, politiciens, moralistes, philanthropes, juristes ont tenté de limiter, en amont, l'arrivée des indigents. Les journaux publiés, récits de vie et romans pourront enfin servir à introduire de la nuance dans la vision officielle qui régule les frontières migratoires et sociales.
1 MEMMI Albert, Portrait du colonisé, portrait du colonisateur, Paris, Corréa, 1957 - Gallimard, 1985.
2 Cf. The Poor White Problem in South Africa: Report of the Carnegie Commission, Vol. III, Education and the Poor White (1932).
3 BARJOT Dominique et FREMEAUX Jacques (dir.), Les sociétés coloniales à l’âge des empires, Afrique, Antilles, Asie (années 1850-années 1950), Paris, Cned-Sedes/A. Colin, 2012.
4 AGERON Charles-Robert, Histoire de l'Algérie contemporaine, T.II 1871-1954, Paris, PUF, 1979 ;
5 BOURQUIN Alexandre, Histoire des Petits-Blancs de La Réunion, XIXème-début du XXème siècle, Paris, Karthala, 2005, 327 p.
6 O'BRIEN CRUISE Rita, White Society in Black Africa : The French of Senegal, London, Faber and Faber Ltd, 1972, 320 p.
7 Fonds sénégalais, Archives consultées en juin 2013 et mars 2014. Les archives nationales du Sénégal comprennent les archives de l'AOF et les archives du Sénégal colonial
8 Voir : série H : Santé et Assistance publique Fonds Sénégal Colonial 1817-1960.
9 Voir entre autres : H 248. 1922-1926 Assistance publique : décisions accordant des secours en espèce à des personnes en situation sociale difficile et à d’anciens fonctionnaires à la retraite : Enquête sociale et rapports de police, correspondance. H 249. 1923 Assistance publique : décisions du Gouverneur du Sénégal accordant des secours aux personnes en situation sociale difficile. Correspondance, rapports de police. H 250. 1923 Assistance publique: décisions du Gouverneur accordant des secours aux familles d’anciens fonctionnaires décédés ou à des personnes en situation sociale difficile : demandes d’enquêtes de police, correspondances.
10 1P558. Brochure contenant le texte de 1932 relatif à l'immigration. 1932. 1P571. Organisation en AOF de l'Assistance psychiatrique. 1938.
11 Bulletin officiel du Ministère des colonies, année 1896, n°7, p. 420-421 ; Bulletin officiel du Ministère des colonies, année 1897, n°8 bis « Concession de passage d'indigents », Bulletin officiel du Ministère des colonies, année 1897, n°8 bis, Livre II, § 35 Bulletin officiel du Ministère des colonies, année 1904, n°8, Bulletin officiel du Ministère des colonies, année 1914, n°5 bis « 25 juin. Convention relative aux transport à destination de la Côte Occidentale d'Afrique (Compagnie des Chargeur réunis). p. 1158-1214
12 ABBATUCCI Jacques Séverin (Dr), « Le milieu africain considéré au point de vue de ses effets sur le système nerveux de l'européen. », Annales d'hygiène et de médecine coloniales, n°13, Paris, Doin, 1910, p. 329-336. BAROT Louis (Dr), Guide pratique de l'Européen dans Afrique occidentale usage des militaires, fonctionnaires, commerçants, colons et touristes, Paris, Flammarion, 1902, 487 p.